🎭 Quand les mains zimbabwéennes gravent l’Histoire que l’Empire voulait effacer

Imaginez des mains calleuses qui caressent la pierre !

Imaginez des artistes qui martèlent la mémoire !

Imaginez un peuple qui transforme le silence imposé en cris sculptés !

C’est ce qui se passe au Zimbabwe, et bientôt… au cœur même d’Oxford, bastion du prestige colonial britannique.

🗿 Cent-dix sculptures. Cent-dix vérités. Cent-dix blessures devenues œuvres d’art.

🎯 L’art contre l’amnésie historique

À l’origine de ce projet brûlant : un concours d’art initié par le Chitungwiza Art Centre en collaboration avec l’Oxford Zimbabwe Arts Partnership.

Objectif ? Confronter la mémoire coloniale à la vérité africaine.

Et quoi de plus symbolique que de présenter ces œuvres à Oxford, là où trône encore l’ombre d’un homme : Cecil John Rhodes,

ce colon sans scrupule devenu icône académique.

Rhodes, c’est ce nom gravé sur des bourses d’études, ce visage figé sur des monuments.

Mais pour les peuples africains, c’est surtout un voleur de terres, un pilleur de richesses, un effaceur de cultures.

🗿 Des œuvres qui parlent plus fort que les statues

Parmi les 110 sculptures, une pièce se détache, bouleversante et implacable :

👉🏾 “Blindfold Justice” de Wallace Mkankha.

Une justice aux yeux bandés. Une justice aveugle face au pillage.

Un coup de poing artistique qui secoue même les murs de marbre d’Oxford.

« Ce concours va nous ouvrir au monde », confie Mkankha, 34 ans, la voix grave mais le regard plein d’espoir.

« Les acheteurs étrangers verront désormais nos œuvres… et nos vérités. »

🔥 Sculpter, c’est résister

Depuis des siècles, le Zimbabwe – littéralement “maison de pierre” – grave son histoire dans le granit.

Face aux colonisateurs, l’art a été l’arme silencieuse des peuples qu’on voulait réduire au silence.

Malgré les pillages, malgré la marginalisation économique, la sculpture a survécu.

Elle renaît aujourd’hui, plus forte, plus fière, plus libre.

Mais tout n’est pas simple.

« Nous avons perdu beaucoup de clients quand nous avons repris nos terres aux Blancs », explique Tendai Gwaravaza, du Chitungwiza Art Centre.

« Leur réseau est parti avec eux. Alors aujourd’hui, c’est à nous de sortir, de montrer, de vendre, de revendiquer. »

🌍 Oxford : colonie d’hier, vitrine d’aujourd’hui

Cette exposition n’est pas une simple galerie.

C’est une invasion symbolique, une reconquête pacifique.

C’est l’Afrique qui entre par la grande porte, pas comme curiosité, mais comme porteuse de mémoire, de talent et de courage.

C’est la pierre qui parle, là où les statues de Rhodes veulent faire taire.

✊🏾 L’Afrique ne demande plus la parole. Elle l’impose. En art. En force. En beauté.

Et ce sont ses artistes, ses sculpteurs, ses bâtisseurs de mémoire qui mènent le combat.

🔥 RACINES AFRICA : la révolution de l’Afrique !

✍🏽 Racines Africa News !

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