L’identité se pense et se vit

L’identité se pense et se vit
L’identité n’est pas une simple étiquette attribuée à la naissance. Elle est une construction, un processus vivant qui évolue avec le temps. Elle se pense d’abord, dans la conscience que nous avons de nous-mêmes, à travers nos racines, nos valeurs et nos croyances. Puis elle se vit, à travers nos choix, nos engagements et la manière dont nous nous affirmons dans le monde.
Se penser, c’est se questionner sur qui l’on est vraiment. C’est explorer notre histoire, notre culture, nos influences, tout ce qui façonne notre singularité. L’identité ne se limite pas à une origine ou à une appartenance figée : elle est mouvante, nourrie par nos expériences et nos rencontres. Elle se forge dans le dialogue entre ce que nous héritons et ce que nous décidons d’être.
Mais une identité qui ne se vit pas reste abstraite. Elle prend tout son sens lorsqu’elle s’exprime dans nos actions, dans notre manière d’être au monde. Elle se manifeste dans nos traditions préservées ou réinventées, dans nos choix de vie et dans la fierté d’assumer ce que nous sommes. Elle ne doit pas être une prison, mais une force qui nous élève, une liberté d’être pleinement soi, sans crainte ni compromis.
Trop souvent, on nous impose une vision unique de l’identité, comme si elle était un moule immuable. Pourtant, chacun porte en lui plusieurs facettes, un équilibre entre héritage et aspiration personnelle. L’essentiel est de ne pas se laisser définir par le regard des autres, mais d’être acteur de sa propre identité, de la penser avec lucidité et de la vivre avec authenticité.
Car au bout du compte, l’identité n’est pas un simple concept : elle est une expérience. Elle se construit dans la conscience et s’accomplit dans l’action. Elle se pense, et surtout, elle se vit.
Par Agossou S.B. ATTINZOVE, l’Africain Engagé !