Le Bénin amorce une transformation significative de l’un de ses joyaux culturels et touristiques : la cité lacustre de Ganvié. Réuni en conseil des ministres ce mercredi 18 juin 2025, le gouvernement a donné son aval à l’ambitieux projet baptisé « Réinventer la cité lacustre de Ganvié ». Ce programme vise à améliorer les conditions de vie des habitants, tout en préservant l’identité architecturale et culturelle de ce lieu unique.

 

Plusieurs volets du projet sont déjà en marche. Certains travaux sont en cours, tandis que d’autres en sont à l’étape de finalisation des études techniques et architecturales. Les actions prévues touchent des domaines essentiels comme la construction d’un système d’épuration des eaux usées, la réhabilitation de l’embarcadère d’Abomey-Calavi, ou encore le balisage des chenaux secondaires et tertiaires. Ces interventions visent à rehausser les standards d’hygiène et de salubrité dans la cité.

 

Pour garantir la qualité des infrastructures à venir, le gouvernement a fait appel à plusieurs prestataires spécialisés. Ils auront pour mission d’assister la maîtrise d’ouvrage, de veiller à la conformité architecturale des bâtiments et de respecter les exigences spécifiques liées à l’environnement lacustre. Les marchés avec ces partenaires sont désormais actés, et les ministres concernés ont reçu la charge de superviser la bonne exécution des engagements.

 

Une autre avancée concrète du projet concerne la réalisation de prototypes d’habitations. Ganvié, malgré son charme ancestral, fait face à des défis importants : vétusté des maisons, toitures fragiles, exposition aux aléas climatiques. Pour y remédier, un premier lot de 250 maisons lacustres sera construit, avec pour objectif d’en livrer 1 000 à terme. Des prototypes seront réalisés pour tester et valider les matériaux ainsi que les techniques de construction les plus durables et les mieux adaptées aux réalités locales.

 

Le gouvernement a choisi de s’associer à une entreprise ayant fait ses preuves dans la conception d’habitations durables en milieu aquatique. Ses échantillons, jugés à la fois esthétiques, solides et adaptés, ont convaincu les autorités. Ce partenariat marque une étape décisive dans la volonté du Bénin de conjuguer modernité, respect de l’environnement et valorisation du patrimoine vivant.