L’Afrique bouillonne de talents, de créativité et d’histoires à raconter. Pourtant, l’industrie cinématographique du continent peine encore à s’imposer sur la scène mondiale. Pourquoi ? Manque d’investissements, infrastructures limitées, absence de données stratégiques… Mais cela pourrait bientôt changer !

La récente alliance entre l’Agence Nationale de Promotion de la Culture (ANPC) de Djibouti et l’Observatoire Panafricain de l’Audiovisuel et du Cinéma (OPAC) marque un tournant décisif. Ce partenariat ambitieux vise à faire de Djibouti un pôle stratégique du cinéma africain, un véritable carrefour de la création audiovisuelle pour dynamiser toute l’industrie du continent.

Un Signal Fort pour l’Industrie Cinématographique Africaine

L’OPAC, organisation panafricaine dédiée à la promotion du cinéma africain, s’engage à fournir des analyses précises, des données stratégiques et des insights économiques pour mieux comprendre le potentiel du secteur. Un outil essentiel pour convaincre investisseurs et décideurs de miser sur le 7ᵉ art africain !

Soutenu par l’Union Africaine, l’UNESCO et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), ce projet de grande envergure s’inscrit dans la continuité des études menées par l’UNESCO en 2021 sur l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel africain. L’objectif est clair : centraliser et diffuser les informations stratégiques, attirer des investissements massifs et créer un réseau panafricain de professionnels du cinéma.

Djibouti, Nouveau Hub du Cinéma Panafricain ?

Avec cette convention, Djibouti se positionne comme une plaque tournante du cinéma africain. En accueillant des événements majeurs, en renforçant sa présence dans les grands festivals internationaux et en stimulant la production audiovisuelle locale, le pays devient un acteur incontournable de l’industrie cinématographique africaine.

Ce projet ne se limite pas à de simples discours : il va créer des emplois, des formations et des opportunités pour la jeunesse djiboutienne. C’est une véritable révolution culturelle qui s’annonce, offrant un nouvel élan à l’économie locale tout en renforçant la place du cinéma africain sur la scène mondiale.

Une Industrie Qui Doit Se Libérer de Ses Chaînes

Madame Souad Houssein Méraneh, fondatrice de l’OPAC, ne mâche pas ses mots : « Le cinéma africain doit se libérer des pesanteurs historiques et s’imposer par sa propre identité ». Forte de plus de 25 ans d’expérience dans le financement et le soutien du cinéma africain, elle plaide pour un secteur autonome et structuré, capable d’attirer des financements publics et privés à la hauteur de son potentiel.

L’Afrique a les talents. L’Afrique a les histoires. L’Afrique a la créativité. Il est temps que le cinéma africain prenne toute sa place sur la scène internationale.

Avec ce partenariat historique, Djibouti envoie un message fort : le cinéma africain n’est plus une industrie marginale, mais un levier économique et culturel d’envergure mondiale.

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