Cap sur Nollywood : la grande fête du cinéma africain à Paris

Cap sur Nollywood : la grande fête du cinéma africain à Paris
Avec plus de 2 000 films produits chaque année, Nollywood — l’industrie cinématographique nigériane — s’impose comme la deuxième au monde en volume, juste derrière Bollywood. Ses productions, autrefois cantonnées au Nigeria, ont depuis conquis un public international grâce aux plateformes de streaming et aux festivals.
Cette semaine, la 12e édition de la Nollywood Week s’installe à Paris, avec pour marraine l’actrice et réalisatrice franco-sénégalaise Aïssa Maïga. En douze ans, le festival s’est imposé comme un rendez-vous majeur du cinéma africain contemporain. La programmation 2025 promet une riche diversité de styles : de l’action à l’émotion, du suspense à la réflexion, à travers courts et longs métrages.
Mais au-delà des projecteurs, plusieurs questions s’imposent : comment évolue la production au sein de Nollywood ? Quels moyens pour créer, produire, distribuer ces films ? Et surtout, pourquoi leur présence reste-t-elle limitée dans les grandes salles en Europe et aux États-Unis ?
Pour en parler, Sur le pont des arts reçoit Serge Noukoué, co-fondateur du festival, Nadine Ngono, productrice, réalisatrice et actrice, ainsi que Gabriel Souleyka, écrivain et scénariste. Le festival se tient du 7 au 11 mai 2025 à Paris.
À découvrir également dans l’émission :
► Les pionnières de la culture, avec Marjorie Bertin qui revient sur le parcours de Mati Diop, première femme d’origine africaine en compétition officielle au Festival de Cannes avec Atlantique en 2019, un film ensuite sélectionné aux Oscars. En 2024, elle signe Dahomey, documentaire consacré à la restitution des trésors royaux béninois par la France.
► En immersion avec Tom Malki, parti à la rencontre des danseurs de Sega à La Réunion, une danse festive et symbolique où les corps s’animent au rythme des percussions dans une célébration du patrimoine créole.