La santé est un bien précieux. Pourtant, l’automédication désordonnée, notamment avec des médicaments modernes, est devenue une habitude préoccupante en Afrique. Ce comportement apparemment banal a des conséquences graves, notamment la hausse inquiétante des cas d’insuffisance rénale.

 

L’automédication : une menace silencieuse

 

Faute d’information ou d’accès aux soins, beaucoup se tournent vers les pharmacies pour acheter des médicaments sans ordonnance. Antibiotiques, anti-inflammatoires, antidouleurs ou traitements contre le paludisme sont souvent pris sans respecter les dosages. Cette pratique expose à des effets secondaires dangereux et affaiblit le corps au lieu de le guérir.

 

Le lien entre médicaments et reins abîmés

 

Les reins filtrent les déchets et toxines du corps. Mal utilisés, certains médicaments les endommagent de manière irréversible. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (comme l’ibuprofène), certains antibiotiques ou antiparasitaires sont parmi les plus toxiques pour les reins.

 

L’insuffisance rénale progresse sur le continent. Elle entraîne fatigue, complications sévères, et des traitements coûteux comme la dialyse – souvent inaccessibles pour de nombreuses familles.

 

Pourquoi éviter l’automédication ?

 

Surdosage : Trop de médicaments surcharge les reins.

 

Interactions dangereuses : Mélanger des traitements sans suivi médical peut être toxique.

 

Symptômes masqués : Une prise désordonnée peut fausser le diagnostic.

 

Comment protéger vos reins ?

 

Consultez un professionnel : Toujours demander l’avis d’un médecin ou pharmacien.

 

Évitez les marchés informels : Ne jamais acheter de médicaments sans encadrement.

 

Adoptez une hygiène de vie saine : Boire de l’eau, limiter le sel, surveiller sa tension.

 

Sensibilisez votre entourage : Informer, c’est déjà prévenir.

 

Protégeons nos reins, protégeons nos vies.

Une fois endommagés, ils ne se réparent pas. Changeons nos habitudes, refusons l’automédication à l’aveugle. La prévention est notre meilleure arme.

 

Par Agossou S.B. ATTINZOVE, l’Africain Engagé

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