Garde à vue à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour des soupçons d’ingérence étrangère, le béninois pouvait craindre pour la suite de l’affaire. Surtout après la sortie de son avocat hier, qui exprimait que son client court jusqu’à 30 ans de prison.

Plus de peur que de mal désormais puisqu’il a été relâché sans poursuite à ce stade le 16 octobre 2024, a indiqué le 17 octobre le parquet de Paris.

Déjà, il faut rappeler que sa garde à vue, débutée lundi après-midi, a été levée mercredi vers la soirée. « Les investigations sur l’infraction d’ingérence étrangère se poursuivent dans le cadre de l’enquête préliminaire », a ajouté le ministère public.

En disgrâce avec les autorités françaises, il a été déchu de la nationalité française récemment. Nommé conseiller spécial du Général Abdourahamane Tiani président du Niger, ce dernier lui a offert un passeport diplomatique.