La perspective du Dr Choguel Maïga

Le Dr Choguel Maïga, figure influente du paysage politique malien, a récemment exprimé des inquiétudes sur la situation socio-politique du Mali et les défis auxquels l’Alliance des États du Sahel (A.E.S.) est confrontée.

L’homme face aux défis imprévisibles : « Attention, l’homme est un appareil à réaction imprévisible », a déclaré le Dr Maïga, soulignant la complexité des situations auxquelles le pays est confronté. Il a réaffirmé que, pour l’intérêt commun des peuples meurtris de l’A.E.S., aucune division ne sera tolérée. Selon lui, tout échec dans l’atteinte des objectifs fixés par les leaders politiques de l’alliance serait inacceptable.

Une lutte collective pour un destin partagé : Le Dr Maïga a rappelé que la lutte est commune et que le destin de l’A.E.S. est intimement lié. Bien que le combat soit difficile, il a exprimé sa certitude quant à la victoire collective.

Les défis internes et les influences externes : Selon Maïga, le pouvoir politique au sommet de l’État malien est « infiltré et empoisonné » par des acteurs internes manipulés par des puissances étrangères, notamment l’impérialisme français et d’autres acteurs occidentaux. Cette influence nuit à la stabilité du Mali et de l’A.E.S.

L’impact des discours activistes : Maïga a également critiqué certains propos tenus par des activistes maliens, qu’ils soient basés à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, et qu’ils soient pro-militaires ou pro-Choguel. Il estime que ces discours divisent les leaders politiques et profitent aux intérêts des puissances étrangères et aux chefs d’État de la CEDEAO, qu’il qualifie de complices de ces influences néfastes.

Appel à la vigilance et à l’unité : À l’approche de la nouvelle année, le Dr Maïga recommande une vigilance accrue à tous les citoyens des pays membres de l’A.E.S. Pour lui, l’heure n’est pas aux querelles internes ni aux divisions. « Nous devons plus que jamais resserrer les rangs de la fraternité, de la dignité et de l’honneur afin d’atteindre notre objectif commun : la souveraineté. »

Il conclut en appelant à la dénonciation des traîtres, affirmant que la trahison est un crime grave qui doit être puni avec la plus grande sévérité.

« La patrie ou la mort, nous vaincrons. »