Le cinéma, loin d’être un luxe, constitue un puissant levier pour le développement culturel, économique et social. C’est la vision portée par Abdou Simbandy Diatta, Directeur général de la culture du Sénégal, un poste récemment créé au sein du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

Intervenant lors de la cérémonie de clôture de la 16e édition du Festival international du film documentaire de Saint-Louis, M. Diatta a plaidé en faveur d’un soutien accru au cinéma documentaire, qu’il considère comme une expression essentielle de la citoyenneté et de la mémoire collective :

> « Le documentaire raconte nos histoires, questionne nos sociétés, révèle nos réalités souvent invisibles. Il mérite d’être soutenu, promu, valorisé. »

 

La Direction de la cinématographie, assure-t-il, est à pied d’œuvre pour redonner au cinéma sénégalais tout son dynamisme. Cela passe par l’amélioration des mécanismes de financement, la formation des professionnels, la modernisation des outils de production et la création d’infrastructures dédiées sur l’ensemble du territoire :

> « Nous voulons accompagner la création et la production, renforcer les compétences grâce à la formation, encourager l’émergence de salles de cinéma, de centres de postproduction et d’espaces de diffusion. »