L’IA remplace les modérateurs chez TikTok : Africains, allons-nous encore attendre d’être balayés par la vague ?

L’IA remplace les modérateurs chez TikTok : Africains, allons-nous encore attendre d’être balayés par la vague ?
En Allemagne, une grève secoue TikTok. La raison ? Le réseau social licencie près de 40 % de ses modérateurs humains pour confier leur travail… à l’Intelligence Artificielle (IA).
Ces employés étaient chargés de protéger 32 millions d’utilisateurs germanophones contre les contenus nuisibles : discours haineux, vidéos choquantes, arnaques. Mais TikTok a décidé que des algorithmes feraient désormais ce travail, à moindre coût et plus vite.
Pour les salariés, le choc est violent. Pas de vraie négociation, peu ou pas de protection sociale, et un dialogue social quasiment inexistant. Derrière les discours officiels de “rationalisation” et “d’efficacité”, c’est une réalité brutale : l’IA avance, et ceux qui n’en maîtrisent pas les rouages sont laissés sur le bord de la route.
Ce qui se passe aujourd’hui à Berlin n’est pas un cas isolé. Hier, c’était aux Pays-Bas et en Malaisie ; demain, ce sera partout. Meta prévoit déjà de remplacer jusqu’à 90 % de ses équipes d’examen de contenu par l’IA. Dans le monde entier, les machines prennent des tâches entières que l’on pensait réservées à l’humain.
Le message pour l’Afrique est clair
Nous ne pouvons plus nous permettre de regarder ces changements de loin, comme si l’orage se limitait à l’Europe ou à l’Asie. Si nous restons de simples utilisateurs passifs des technologies conçues ailleurs, nous serons les prochains à subir :
Licenciements massifs sans alternative locale
Dépendance totale à des systèmes qu’on ne contrôle pas
Perte d’opportunités économiques et de souveraineté numérique
Passer de spectateurs à acteurs
Au lieu de craindre l’IA, il faut l’apprendre, la comprendre et la dompter.
Former nos jeunes développeurs, nos entrepreneurs, nos créateurs de contenus. Intégrer l’IA dans nos écoles, nos universités, nos entreprises. Développer nos propres outils adaptés à nos réalités.
Car si l’IA peut remplacer, elle peut aussi multiplier : multiplier notre productivité, nos innovations, notre influence. La différence se fera entre ceux qui savent l’utiliser… et les autres.
Le futur ne va pas attendre l’Afrique. Mais l’Afrique peut choisir de ne pas attendre pour prendre le futur en main.
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✍🏽 Racines Africa News !